lundi 25 décembre 2006

Autres choses

François aime faire de la musique avec ses guitares sèche et électrique, et son synté. Moi, j'aime écrire, j'aime la poésie, dessiner, faire de la poterie et de la mosaïque. Si vous voulez, on partagera avec vous nos passions et pourrons échanger autre chose que nos péripéties quasi quotidiennes.

Il est étonnant de rencontrer son double "en étourderies", en rêveries, et autres verres cassés ! Chez nous, la nature est aimée pour elle-même. Etre assez loin des villes nous convient. L'on peut mettre la musique aussi fort qu'on le désire, marcher pieds nus dans la rosée, se promener au saut du lit ou sous les étoiles à toutes heures. La chouette familière hulule de dedans la grange, cachée.

A bientôt.
François et Marioue





Les pieds de François

François, un jour de joie, danse sur un air de rock, sur le muret de la maison dont une pierre bascule et le renvoit en contre-bas où il se ramasse. Juste contre le rebord et à plat sur une pierre ! Un large bleu, un hématome large comme le dessous du pied, s'annonce peu de temps après avec une douleur vive obligeant à l'arrêt de travail trois semaines. Il ne pouvait plus poser le pied par terre !

Apres guérison, François reprend le travail normalement. Le lendemain matin, en sortant du lit pour travailler à 5h et faire son banc de poissons dans un magasin que je tairais par discrétion, il se casse le petit doigt de pied - de l'autre pied - dans le drap qui se vrille autour de ce petit orteil !

Mais sortant d'un arrêt maladie, en boitant et courageux, il va quand même au travail et chausse ses bottes de travail tant bien que mal. Quelques heures après, le pied gonfle dans la botte et noircit, révélant la fracture malgré tout. Nouvel arrêt de travail, trois semaines sans marcher correctement ! Bien sûr, les collègues s'inquiètent : "Tu es encore en arrêt !" "Oui, mais c'est l'autre pied, en sortant du lit". Seul, apparemment, le médecin l'a cru. Car il paraît que cela arrive assez souvent cet incident. Ils sont fragiles les pieds de François...

A bientôt.

François et Marioue


Dégivrage

François, pressé comme à l'ordinaire, à moins qu'il ne soit étourdi, mais j'en doute, décide de degivrer sa voiture avant d'aller travailler à 5 h du matin, pour faire son banc de poissons, dans le magasin dont je tairais le nom par discrétion.

Il prend une bombe qu'il croit adéquate et bombe le givre des glaces de la voiture avec une bombe à neige dont on s'etait servi pour faire des decos !
Et voilà la voiture couverte de fausse neige par-dessus le vrai givre ! Mais ce qui est le plus extraordinaire, c'est que l'effet "kiss cool" de la bombe à neige a produit un dégivrage rapide du givre, tout en gardant son pouvoir couvrant de fausse neige. Et François ne voyait toujours rien de derriere ses vitres de voiture !

Le retard pour le travail s'allongeait. Et comment (encore) se justifier d'une telle méprise ? L'on croirait encore qu'une gallégeade devrait couvrir une "panne d'oreiller", alors qu'il n'en était rien. François s'est simplement trompé de bombe pour dégivrer sa voiture.

A bientôt.

François et Marioue

Parfois nous rêvons

François et moi, parfois nous rêvons que nous faisons des histoires vraies de nos vies, tant la vérité dépasse la fiction ! Ainsi donc, François a chez lui des loirs qui vivent au grenier !

Ceux-ci, très familiers, nous regardent avec leurs gros yeux noirs et n'ont pas peur de nous. Ils viennent chercher des chataîgnes qu'ils roulent sous nos yeux vers leurs nids, effrontément !

Ils se font un nid dans la boîte à couture laissée entr'ouverte et en jaillissent quand on va pour s'en servir. Celle-ci est rangée sur des étagères, au-dessus des toilettes... et le loir, si le dessus de la cuvette des toilettes n'est pas baissée, eh bien... il tombe dedans ! Mais si on s'en aperçoit, on le sauve. Aussi, on songe à fermer la cuvette pour éviter des noyades de loirs en masse. Ils sont tant apprivoisés qu'ils mangent à la main des bouts de pommes... comme du poison ! On ne l'a fait qu'une fois, on avait honte de les trahir. Mais ils font un tel raffut que nos enfants ne peuvent dormir quand ils viennent en vacances. Une nuit, un loir est tombé sur les cordes de la guitare et ça a fait de la musique en pleine nuit : ginggling... Mais si on les surprend sur la cuvette des toilettes, ils sont petrifiés et n'osent pas bouger, parce que ça glisse le bord des toilettes ! Et là, on peut les prendre en photo.

A bientot pour une autre histoire vraie.
François et Marioue