lundi 25 décembre 2006

Parfois nous rêvons

François et moi, parfois nous rêvons que nous faisons des histoires vraies de nos vies, tant la vérité dépasse la fiction ! Ainsi donc, François a chez lui des loirs qui vivent au grenier !

Ceux-ci, très familiers, nous regardent avec leurs gros yeux noirs et n'ont pas peur de nous. Ils viennent chercher des chataîgnes qu'ils roulent sous nos yeux vers leurs nids, effrontément !

Ils se font un nid dans la boîte à couture laissée entr'ouverte et en jaillissent quand on va pour s'en servir. Celle-ci est rangée sur des étagères, au-dessus des toilettes... et le loir, si le dessus de la cuvette des toilettes n'est pas baissée, eh bien... il tombe dedans ! Mais si on s'en aperçoit, on le sauve. Aussi, on songe à fermer la cuvette pour éviter des noyades de loirs en masse. Ils sont tant apprivoisés qu'ils mangent à la main des bouts de pommes... comme du poison ! On ne l'a fait qu'une fois, on avait honte de les trahir. Mais ils font un tel raffut que nos enfants ne peuvent dormir quand ils viennent en vacances. Une nuit, un loir est tombé sur les cordes de la guitare et ça a fait de la musique en pleine nuit : ginggling... Mais si on les surprend sur la cuvette des toilettes, ils sont petrifiés et n'osent pas bouger, parce que ça glisse le bord des toilettes ! Et là, on peut les prendre en photo.

A bientot pour une autre histoire vraie.
François et Marioue




1 commentaire:

  1. Un jour de novembre à Peira-Cava, la propriétaire du chalet et moi-même avons voulu allumer un petit radiateur à gaz. Impossible de le mettre en route. Au bout d'un moment, BY, le bricoleur de génie qui nous accompagnait, décida d'explorer ce qu'il pouvait voir de l'intérieur du radiateur. Et il commença par sortir des bourres d'herbe sèche, il en venait, il en venait. Et d'un coup, une queue apparut. D'un bond, il recula, croyant avoir affaire à un rat. Et un petit loir sortit, tout groggy par les giclées de gaz que nous lui avions envoyées en essayant d'allumer le chauffage. Tétanisé, il restait là, perché sur le tuyau d'arrivée.

    Nous avons décidé de partir chercher de l'eau au village pour lui laisser le temps de déménager ses objets intimes et trouver un autre nid. Quand même, ça faisait de la peine et nous nous demandions s'il allait trouver un autre endroit pour l'hiver.

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